À l’approche du marathon de création de jeux de l’an dernier, GAMERella s’est officiellement constituée en organisme sans but lucratif. Félicitations à Gina et à Courtney pour avoir mené ce processus et pour toute la paperasse que cela a exigée. Mais notre travail ne s’arrêtait pas là. En prévision de 2025, avec le programme de mentorat GAMERella à l’horizon, j’ai assumé un rôle plus technique. Au début du printemps, j’ai travaillé au développement d’un nouveau site web et à la recherche d’alternatives logicielles pour l’équipe.
En tant qu’organisme fondé sur le changement social et la responsabilité, nous savions que nous voulions nous éloigner de l’hégémonie inconfortable de Google (surtout avec une autre controverse qui faisait alors les manchettes). Au-delà de ça, nous cherchions également des options alternatives pour le stockage de données, l’hébergement web et la rédaction collaborative de documents.
Dans cet article, je souhaite présenter ce que nous avons découvert, ainsi que quelques solutions de développement de jeux tierces, tout en abordant des réflexions plus philosophiques sur l’économie de l’attention dans les médias sociaux et la fatigue logicielle. De plus en plus, les outils que nous utilisons (à l’origine conçus pour être efficaces et neutres) rivalisent pour obtenir notre attention et nos précieuses données d’utilisation. Alors qu’ils absorbent sans recul du contenu généré par l’IA et grugent la mémoire vive de nos navigateurs, le passage à des solutions tierces devient de plus en plus libérateur.
Vous trouverez ci-dessous une liste de logiciels alternatifs que nous avons trouvés efficaces, abordables et fiables.
Avertissement : s’engager à utiliser des logiciels alternatifs signifie accepter qu’il faudra peut-être en changer avec le temps. Il n’est pas rare de se rendre compte qu’après quelques mois, un nouvel outil ne convient pas vraiment. Les outils listés ci-dessous sont un point de départ, fondé sur nos connaissances et expériences individuelles et collectives.
Commençons par les évidences — ces premiers outils sont des solutions potentielles pour les logiciels que nous utilisons le plus souvent au quotidien.
Firefox Une alternative à Google Chrome
Firefox est, sans l’ombre d’un doute, la colline sur laquelle je suis prêt·e à me battre. Quand je dis que tout le monde utilise Google Chrome, je veux dire littéralement tout le monde. En septembre 2025, Chrome détenait près de 72 % des parts de marché (Sims, 2025). Son navigateur est tristement célèbre pour sa consommation excessive de mémoire, et c’est probablement l’outil le plus puissant de Google pour collecter vos données. Sans parler du fait que d’autres navigateurs populaires comme Opera, Brave ou Vivaldi sont basés sur Chromium (l’architecture de base de Google Chrome). Les deux seuls navigateurs populaires qui ne dérivent pas de Chrome sont Safari et Firefox.
Au-delà de la critique envers Chrome, Firefox se distingue par lui-même. C’est un navigateur à code source ouvert développé par Mozilla, doté d’une multitude de fonctionnalités qui vont bien au-delà de la moyenne. Il partage de nombreux éléments avec d’autres navigateurs, mais fait toujours un effort supplémentaire pour les rendre sûrs, faciles à utiliser et transparents. Voici quelques-unes de ses caractéristiques utiles :
Si vous cherchez un bon moteur de recherche pour accompagner Firefox, je vous recommande Ecosia — il plante un arbre toutes les 45 recherches ! DuckDuckGo est une autre alternative populaire.
Notion Une alternative à Google Docs et Sheets
J’ai commencé à utiliser Notion l’an dernier pour mes projets personnels et j’en suis immédiatement tombé·e amoureux·se. C’est un outil collaboratif de rédaction de documents et de gestion de bases de données, accessible sur le web, qui se distingue par son approche modulaire et ses pages imbriquées. Il est facile de rédiger des documents partagés en temps réel, et ses options d’organisation (chaque paragraphe étant un “bloc” pouvant devenir une citation, une sous-colonne, une section repliable, etc.) atteignent un parfait équilibre entre convivialité et personnalisation. Idéal pour les passionné·es de mise en page comme moi.
Avec un peu plus de familiarité, le système de bases de données de Notion peut remplacer avantageusement Google Sheets. Il propose de nombreuses options de tri, de filtrage et de regroupement pour les amateur·es de données. Même de petites bases de données à 5–10 entrées peuvent être créées en quelques secondes. Enfin, les bases peuvent être facilement converties d’un type à un autre — par exemple, transformer une longue liste d’éléments en une belle galerie visuelle.
Avertissement : dernièrement, Notion a beaucoup mis de l’avant ses fonctions d’IA. Ce n’est pas l’idéal, mais ces fonctionnalités restent entièrement optionnelles, et le reste du logiciel demeure excellent.
EthicalHosting Une alternative à Hostinger / Namecheap / GoDaddy / BlueHost
Lors de la recherche d’un bon hébergeur pour le nouveau site web de GAMERella, nous sommes tombé·es sur EthicalHosting. Il s’agit d’un service torontois alimenté à 100 % par des sources d’énergie renouvelable et par des compensations carbone. L’entreprise fait également des dons annuels et réguliers à des organismes sociaux et environnementaux. C’est une belle sensation de savoir que les données du site web de GAMERella sont stockées sur le sol canadien, dans des conditions respectueuses de l’environnement, par de vraies personnes, et à un coût raisonnable.
Je n’ai pas eu la place d’énumérer toutes les options possibles ici, mais voici quelques autres recommandations :
Luxe / Bitsy / Bevy / Twine / Adventuron / etc. Des alternatives à Unity / Unreal
En tant que développeur·euse, je comprends la puissance des moteurs de jeu bien établis et abondamment documentés avec lesquels la plupart d’entre nous commençons notre parcours. Cependant, je me sens de plus en plus attiré·e par les moteurs situés aux marges de l’usage dominant. Prendre le temps de comprendre ne serait-ce que les bases de ces outils moins connus peut vraiment élargir la boîte à outils créative et technique d’un·e concepteur·trice de jeux.
La vraie réponse à la question « Quel moteur devrais-je apprendre ? » n’a jamais été « le plus populaire ». C’est plutôt : « celui qui te permet de t’exprimer pleinement ». Ce moteur peut être l’un des grands, mais ce n’est pas obligatoire. L’inspiration se trouve partout.
Mesh2Motion Une alternative à Mixamo
Mixamo est un excellent outil et une vaste bibliothèque pour le rigging et l’animation de personnages 3D. C’est la référence pour beaucoup de gens, et c’est celui que j’ai appris à utiliser pour les game jams et autres petits projets. Le problème, c’est que ce logiciel appartient à Adobe, et cela a toujours apporté un certain malaise.
J’ai récemment découvert Mesh2Motion, un site web tiers formidable qui offre exactement les mêmes fonctionnalités que Mixamo — et qui inclut même des squelettes pour animaux à quatre pattes ! Je le recommande sans réserve.
JetBrains Une alternative à VS Code et autres
Il n’y a pas de façon plus simple de le dire : les IDE de JetBrains (c’est-à-dire les programmes pour écrire du code) sont tout simplement les meilleurs sur le marché aujourd’hui. Intuitifs, agréables à utiliser, riches en fonctionnalités et dotés de nombreux modules complémentaires. J’utilise personnellement JetBrains Rider chaque jour pour le travail, et je n’ai absolument aucune envie de revenir à Visual Studio. Le meilleur ? Tous leurs éditeurs sont gratuits pour les étudiant·es !
Encore une fois, je n’ai pas pu tout lister, mais voici d’autres recommandations :
Se forcer à changer d’outils n’est jamais facile. Qu’il s’agisse d’un choix personnel ou d’une exigence de travail ou d’école, la quantité de sites web et d’applications que nous utilisons peut parfois sembler accablante. Les solutions à ces problèmes ne sont jamais simples, mais une approche combinant simplification et entraide communautaire est un bon point de départ (Tobelaim, 2025).
Trouver des outils capables d’accomplir plusieurs tâches est une excellente stratégie. Peut-être que les matériaux 3D que vous concevez dans votre logiciel de modélisation peuvent être exportés plutôt que recréés dans votre moteur de jeu. Peut-être que le logiciel de prise de notes d’équipe peut aussi héberger vos images ou vos diagrammes PDF. De plus, travailler ensemble aide à démystifier et à partager la charge d’apprentissage de nouveaux logiciels. Que ce soit au travail, avec des ami·es ou dans des forums en ligne, échanger sur ce qui fonctionne (ou non) et sur les bonnes pratiques permet d’alléger le fardeau.
Il n’existe pas de remède miracle à la fatigue logicielle, et il est clair que nous — tant comme individus que comme organisations — avons adopté un site web ou un logiciel pour pratiquement tout. Explorer des logiciels tiers peut réveiller ces sentiments de surcharge, mais avec un esprit d’exploration et de partage, nous pouvons apprendre à utiliser des outils plus responsables, mieux adaptés à nos besoins.
Dernièrement, je réfléchis beaucoup à l’ennui et à l’inconfort. Ce réflexe de vérifier son téléphone dès le réveil. L’agitation ressentie quand on ne regarde pas de vidéos pendant le dîner. La monotonie des déplacements quotidiens. Ces réactions émotionnelles, bien que familières depuis toujours, sont aujourd’hui amplifiées par l’économie de l’attention créée par les applications et les sites que nous utilisons. Il semble de plus en plus évident que, pour les grandes plateformes, notre attention est devenue une monnaie.
Sans vouloir paraître dramatique : quand on regarde la manière dont Chrome, Adobe Cloud, Windows 11 et ChatGPT se présentent à nous, la transition vers des outils conçus avec réflexion devient de plus en plus urgente. Tout comme nous devons protéger notre équilibre travail-vie personnelle, nous devons aussi accorder de la valeur au temps que nous choisissons de ne pas passer sur les plateformes qui profitent de notre attention. Les initiatives existent déjà : la flamme utopique du mouvement de l’informatique personnelle continue de briller entre les mains de celles et ceux qui y croient.
Prenez cet article comme point de départ. J’aimerais beaucoup connaître vos impressions sur les outils que j’ai recommandés. S’ils s’avèrent imparfaits, réévaluons-les. C’est cet effort conscient — ce « bon travail » — qui est nécessaire pour nous libérer, lentement mais sûrement, de l’hégémonie.
Je recommande fortement le titre de Rekka Bellum et Devine Lu Linvega, Busy doing nothing (Bellum & Linvega, 2025). Ces artistes forment le collectif 100 Rabbits (100R - Home, 2025). La fin de ce livre était l'inspiration pour cette dernière section.
Internet a été créé pour le partage, et nous étions fait·es pour créer. Si vous participez au GAMERella Game Jam de cette année, essayez peut-être d’utiliser l’un des outils mentionnés ci-dessus : cela pourrait donner un jeu encore meilleur !
Sims, D. (2025, October 2). Google Chrome dominance grows, hits record 72% market share. Techspot. https://www.techspot.com/news/109708-google-chrome-dominance-grows-hits-record-72-market.html
Tobelaim, A. (2025, February 23). Overcoming Tool Fatigue: A Guide to Simplifying Workplace Tools & Processes. The Pulse of IT. https://www.siit.io/blog/overcoming-tool-fatigue-guide
Bellum, R., & Linvega, D. L. (2021). Busy Doing Nothing. https://100r.co/site/busy_doing_nothing.html
100R — home. (n.d.). Retrieved September 26, 2025, from https://100r.co/site/home.html
Retour au dimanche 15 juin.
Depuis deux mois, nous vivions dans nos canaux de collaboration : nos boîtes courriel, nos échéanciers remplis de Post-it colorés. Et voilà le matin de l’appel de lancement, avec nos dernières notes de script pour l’orientation… et soudain, tout le monde était là : la première cohorte du tout premier Programme de mentorat GAMERella.
Ce programme est né des 13 années de rétroactions de nos participant·e·s aux jams, exprimant leur désir d’un accompagnement plus long pour passer du statut de débutant à celui de professionnel. Nous savons que les Game Jams sont essentielles pour apprendre les bases du métier — nous avons même contribué au livre blanc “That’s My Jam” de Michael Iantorno. Nos gens veulent toujours plus de jam !
Alors c’est ce que nous avons créé. Avec l’appui du Fonds des médias du Canada, nous avons conçu ce Programme de mentorat pour aider les personnes issues de groupes en quête d’équité à entrer en contact avec des professionnel·le·s de l’industrie et à se doter des outils pour y percer. Nous avons été touché·e·s par l’enthousiasme des mentors, prêt·e·s à partager ce qu’ils·elles auraient aimé savoir à leurs débuts, et émerveillé·e·s par le talent de nos mentoré·e·s.
Un mois plus tard, ces visages sur Zoom sont devenus des personnes bien réelles à notre Retraite d’août. Pour la première fois, nous avons rencontré nos mentoré·e·s en personne, autour d’un café, puis lors d’une visite du studio Don't Nod à Montréal.
Tous ces Post-it colorés, courriels et réunions ont pris vie dans une formidable opportunité d’accompagner de nouveaux créateur·trice·s de jeux grâce à des professionnel·le·s prêt·e·s à partager leurs connaissances et expériences.
Et nous n’aurions pas pu le faire sans l’aide de toutes celles et ceux qui se sont impliqué·e·s : nos formateur·trice·s, mentors, Mentor Canada, Baby Ghosts Studio Development Fund, Don’t Nod, Pixels & Poutine, EA Motive, 4th Space, l’Institut Milieux pour les arts, la culture et la technologie, et même l’inventeur·trice de Miro.
Retour à aujourd’hui, 15 août.
L’été tire à sa fin, notre programme arrive à mi-parcours, et notre Game Jam annuelle se tiendra les 15 et 16 novembre. On a hâte de revoir tout le monde (avec un peu de chance par temps plus frais) !
Les inscriptions ouvriront le 12 septembre : https://gamerella2025.eventbrite.ca
Chez GAMERella, nous consacrons beaucoup de temps à réfléchir à la créativité. Nous concevons des événements qui encouragent la création fantaisiste, proposons des ateliers qui renforcent les compétences créatives et créons des espaces où les gens se sentent en sécurité pour essayer de nouvelles choses. Nous avons vu des centaines de créateur·ices se lancer dans leur premier game jam, transformant leurs idées personnelles en expériences de jeu.
Mais soutenir la créativité ne consiste pas seulement à aider les gens à créer. Il s’agit également de s’assurer que les créations soient réellement vues, jouées et célébrées. Car les travaux personnels et exploratoires ne devraient pas simplement prendre la poussière sur une étagère, mais être exposés et partagés avec les autres. Le défi réside dans le fait que les espaces dédiés à la célébration sont rares, en particulier pour les œuvres non commerciales, indépendantes et expérimentales.
« Alors que Montréal dispose d’un écosystème solide pour soutenir l’industrie du jeu vidéo (MIGS, La Guilde, Zone Indie, etc.), il nous manque des lieux qui mettent en avant les jeux pour leur approche artistique, innovante et critique (qu’ils soient commerciaux ou non). »
- LUDODROME
Découvrez LUDOROME : une salle d’arcade célébrant la communauté des jeux expérimentaux de Montréal, lancée par l’Institut Milieux pour les arts, la culture et la technologie.
Quand : 15 mai 2025
Où : Société des arts technologiques (SAT)
Plus de 450 participant·es, 44 jeux, 5 jeux GAMERella
Cet événement d’une journée a réuni plus de 450 (!) participant·es pour jouer à des jeux qui repoussent les limites de la créativité. Des jeux étranges, décalés, merveilleux et accueillants, développés par des personnes passionnées par leur art et impatientes de le partager.


« Nous voulons trouver des jeux passionnants partout où ils se trouvent : œuvres individuelles, jeux indépendants, travaux d’ateliers d’artistes et, bien sûr, initiatives de recherche-création universitaires ; des jeux locaux animés par une impulsion expérimentale, qui explorent des mécanismes, des récits, des esthétiques et des formats nouveaux, merveilleux et excentriques. »
- LUDODROME
Sur les 44 jeux présentés, 5 provenaient de nos propres jams GAMERella ! Créés en seulement deux jours, ces jeux illustrent parfaitement ce que signifie passer un week-end à s’amuser en créant, à essayer quelque chose de nouveau, à s’éloigner du travail habituel et à expérimenter avec des outils et des idées nouvelles.

« [GAMERella] offre à chacun la possibilité d’être soi-même, d’expérimenter et de prendre des risques sans être jugé. Je pense que le résultat est beaucoup plus intéressant, expérimental et créatif que d’autres game jams (plus compétitifs). »
- Kamylle Grenier (Witcherella)
Jeux GAMERella au LUDODROME 2025 :

Nous avons sélectionné les jeux issus de sept années de jams, représentant tout le monde, des concepteur·ices débutant·es aux jammers chevronné·es. D’un Bitsy-style-arcade à un jeu d’horreur immersif et cosy, nos jeux ont montré ce que signifie créer quelque chose de profondément personnel, juste pour le plaisir de créer.
C’était exceptionnel de voir des œuvres expérimentales jouées, discutées et célébrées. Cela envoyait un message clair : les œuvres non commerciales et profondément personnelles ont de la valeur et méritent d’exister.
« Honnêtement, cela m’a donné plus confiance en moi de savoir que les gens appréciaient vraiment notre jeu, et cela me rend optimiste quant à mon avenir dans l’industrie de la création musicale pour les jeux vidéo. »
- Lucas Vannelli (Snoot and the Big, Big Dark)
Les lieux de célébration comme LUDODROME ne permettent pas seulement aux créateur·ices de diffuser leurs idées. Ils leur donnent également la possibilité (ainsi qu’aux joueur·euses) d’absorber des idées et de s’inspirer des points de vue des autres.
« Je ne pense pas avoir jamais été aussi reconnaissante et inspirée à la fois. Plus que jamais, j’ai envie de créer des jeux. Je me sens plus prête que jamais à créer des jeux et à faire de l’art. »
- Maya Harry (Masks)
Même si LUDODROME n’était qu’un événement d’une journée, nous voulons que la fête continue ! Notre prochaine grande étape est notre tout premier programme de mentorat, qui vise à soutenir les créateur·ices émergent·es et à les aider dans leur parcours dans l’industrie du jeu vidéo.
En novembre, vous nous retrouverez également au Sommet international du jeu de Montréal (SIJM) et, bien sûr, à notre GAMERella Game Jam annuel !
Si cela vous semble trop loin, nous vous proposons d’autres moyens de suivre nos activités. Suivez-nous sur les réseaux sociaux, inscrivez-vous à notre infolettre ou soutenez notre travail via notre nouveau Patreon ! Notre Patreon est une communauté dédiée à GAMERella où vous pouvez accéder à des ateliers, entrer en contact avec des créateur·ices de jeux qui partagent vos idées et soutiennent des espaces qui encouragent l’expression créative.
LinkedIn: GAMERella Instagram: @gamerellajam Bluesky: @gamerella.bsky.social
Et si vous connaissez d’autres événements expérimentaux intéressants et funky qui célèbrent la diversité créative, faites-le-nous savoir ! Nous serions ravis d’en savoir plus et de nous joindre à la fête.
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué à concrétiser LUDODROME ! Pour voir plus de photos de l’événement, rendez-vous sur : https://tag-milieux.ca/research-creation-projects/ludodrome-2025.